On peut le dire : c’est une Bonne Année qui commence, ce premier dimanche de l’Avent, pour près d’une cinquantaine de personnes, hommes et femmes, adultes et jeunes, à travers le diocèse. Ils se sont réunis en famille, en église, avec leurs accompagnateurs pour prendre la mesure de ce qu’ils sont en train de vivre : dans quelques mois, ils seront baptisés au nom de la Sainte Trinité, ils seront confirmés dans l’Esprit-Saint ; ils communieront à la vie du Christ Jésus. Nous étions plus d’une centaine de personnes, réparties en quinze groupes de huit ou neuf pour un temps d’échange qui a duré près d’une heure ; cela discutait intensément, et pourtant, on entendait le silence, on palpait le calme, on sentait la paix dans cette grande bâtisse devenue pour l’espace d’un après-midi le salon de famille des nouveaux enfants de l’Eglise.
On pouvait le lire aussi la Bonne Nouvelle. L’Evangile a été écrit hier, avant-hier, il y a quelques deux mille ans. Elle continue à être Bonne Nouvelle aujourd’hui. Le grand livre installé au centre a été prolongé par nos paroles à nous, sorties tout droit de nos cœurs, palpitant de foi, de joie, de fraternité, d’impatience d’être saints comme Dieu Notre Père est saint. Mais au fait : qu’est-ce que la sainteté ?
Nous avons la vie devant nous pour le découvrir et en vivre, « ensemble », car « seul, on ne peut rien ».
« Allez ! je vous envoie porter la Bonne Nouvelle par toute la terre ».
