Valérie : Ce qui m’a marquée, c’est la jeunesse des Frères, leur histoire,
de voir ceux qui ne sont pas plus vieux que moi qui ont commencé leur
parcours et sont engagés. Ils sont sûrs de leur foi. Quand on pense à
Thérèse de Lisieux, rentrée si jeune au Carmel…
Et nous, on se dit « Peut-être que oui, peut-être que non », pas
forcément pour ce choix de vie religieuse, mais par exemple quand on
nous demande de nous engager pour un service à la messe…
S’ils en sont déjà là à cet âge, c’est qu’ils y réfléchissent depuis un
moment…
Jérôme : Qu’est-ce qu’on a eu froid !
C’est la première fois que je pars deux jours avec des jeunes de mon âge
; d’habitude, je vis des temps forts en accompagnant des plus jeunes.
Ici, on a les mêmes centres d’intérêt. Cela nous a permis de nous
connaître avant de partir à Assise.
Monseigneur Garnier nous a présenté la vie de St François que je
connaissais déjà. Mais là, on est allé plus au cœur de sa vie : comment
il a ressenti le besoin de fonder cette communauté.
J’ai été touché par le fait qu’il s’abandonne totalement à Dieu : c’est
fascinant, même si ça ne lui est pas spécifique… Les disciples
s’abandonnent totalement à Dieu.
Serai-je prêt demain à me dire : « Je me consacre totalement à Dieu,
j’arrête ce que j’ai entrepris dans la société et je me consacre
totalement à Dieu »? Malgré les épreuves, François ne s’est jamais
découragé, il est toujours allé de l’avant… Ça donne de l’espoir de
savoir que d’autres avant nous ont vécu des situations difficiles.
Ce que je retiens de fort, c’est ce qui a été exprimé samedi à la messe
: la joie ! On a vécu ces deux jours dans la joie…
Marie : Ce matin, j’ai été touchée par la présence des enfants à la
messe, les petits au milieu des frères… Ils ne perturbaient pas la
célébration, ils étaient chez eux.
J’ai beaucoup aimé l’enseignement du Père Garnier : il est tellement
impliqué dans ce projet ! J’apprécie qu’il parte avec nous en car. Il
raconte bien les histoires : c’est à la fois spirituel et profond.
Partir autour de l’évêque, dans un cadre diocésain, dans ce haut-lieu de
la foi aussi important, ça me plaît.
La marche de nuit m’a marquée. Quant au confort, il était franciscain…
limite !
Ludivine : Ce week-end m’a motivée pour Assise. Ce pélé, c’est moi qui
le paie et le peu d’argent que j’ai gagné cet été va y partir, mais ça en vaut la chandelle ! Ce week-end m’a fait du bien alors que je vis une
grosse épreuve familiale.
Pierre-Etienne : J’attendais de ce week-end un redémarrage ; quand je
suis dans la prière, je retrouve une certaine paix, une joie, pas
toujours facile à entretenir dans la vie quotidienne. Ce week-end m’a
conforté dans l’idée d’aller à Assise avec c