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La révolution de 1789 - Le concordat de 1801

Lorsque les événements de 1789 survinrent, l'archevêque de Cambrai, Ferdinand de Rohan Guémenée était installé depuis 1781. II se retira à Mons après le vote de la Constitution civile du clergé, qui eut lieu le 12.07.1790. Quant du diocèse, dont le territoire, rappelons le, était inchangé depuis 1559, il fut totalement remodelé en 1790, épousant désormais la configuration du nouveau département du Nord, et il perdit concomitamment son rang d'archevêché. Il était en quelque sorte composé des débris de 5 diocèses, ceux de Cambrai, Arras, Tournai, Ypres et St Omer, et soumis désormais, à la métropole de Reims, qui retrouvait ainsi ses prérogatives antérieures à 1559.

 

 

En avril 1791, le premier évêque constitutionnel fut installé à Cambrai en la personne de Claude François Primat. On connaît les événements douloureux de la « Terreur », dont Cambrai eut à souffrir, sous la justice expéditive du fameux Joseph Lebon notamment, puis les difficultés qu'eut à supporter l'Eglise jusqu'au Concordat.

 

Joseph Lebon Joseph Lebon  
Joseph Lebon
Joseph Lebon

Après Claude François Primat qui cessa ses fonctions en 1798, il y eut une interruption jusqu'en 1800, puis Jacques Joseph Schelle, réfractaire, lui succéda jusqu'en 1801, année dudit Concordat. Il prenait en charge une Eglise qui ne recrutait plus.

Louis Belmas, évêque constitutionnel, fut en 1802 le premier prélat concordataire, à la tête du diocèse de Cambrai, soumis cette fois, non plus à Reims, mais à la métropole de Paris, et dans lequel on comptait alors 2.297 prêtres. A noter que dans le territoire de ce diocèse figurait l'enclave de Barbençon (Royaume des PaysBas), ainsi que celles de Moeuvres, Boursies et Doignies.

 

 

 

 

 

Article publié par Michel Dussart • Publié le Mardi 14 mars 2006 • 8521 visites

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